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1887 : Naissance de Trakl Georg
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Crépuscule et déclin
de Georg Trakl, Marc Petit Chroniques et points de vue SDM L'édition présente l'essentiel de l'oeuvre du grand poète pré-expressionniste autrichien d'ascendance hongroise et tchèque, à l'exclusion des poèmes de jeunesse et des variantes. Dossier, p. 253-274. -- Services Documentaires Multimédia
Poèmes I
de Georg Trakl Chroniques et points de vue La chronique de Lire Il semble que Georg Trakl, à partir du symbolisme français finissant et de sa névrose baudelairienne, ait inventé l'expressionnisme sur fond de schizophrénie: le fameux dérèglement des sens? Mais il écrit aussi dans l'ombre d'or du génie détruit de Hölderlin et dans la nuit du doute et de l'effroi. La seconde version de l'oeuvre intégrale en deux volumes, présentée et annotée par Adrien Finck, permet de bien situer Trakl, brisé à l'exacte déchirure des deux siècles: né en 1887 à Salzbourg, il meurt, sans doute d'un suicide, à l'hôpital de Cracovie le 3 novembre 1914. La brève expérience de la guerre dans les services sanitaires autrichiens l'emplit d'épouvante. Peu de figures nominatives, sinon dédicataires, telle la poète Else Lasker-Schüler, au coeur de ces pages alternant effusions et chaos. Mais, obsessionnel, l'inceste avec Grete - «Toujours tinte la voix de lune de la soeur» - dans l'exaltation du remords, et la passion. Ce qui l'avait conduit à s'adresser ce constat en forme d'aveu: «Ton poème, une imparfaite expiation.» L'inceste appelle même ces terribles vers prémonitoires écrits en janvier 1914: «Putain qui en frissons glacés accouche d'un enfant mort./ Déchaînée la colère de Dieu fouette le front du possédé...» Deux mois avant l'événement qui le bouleverse. Le pavot fut la fleur jetée sur le dernier sommeil de Georg Trakl, poète maudit et le sachant, mangeur d'opium, et mangé de silence. «Le brun silence», le noir, l'or, le bleu et ses nuances, bleu si insistant, si présent, note Adrien Finck, qu'on pourrait parler d'un «bleu trakléen». Le poème «Année», choisi dans la dernière section de Sébastien en rêve, reflète la complexité d'une pensée ancrée dans le réel et pourtant jamais immobile, frémissante de secrets appels, de réminiscences, de flux de conscience, de conflits, d'images hermétiques, et qui se voulait le plus impersonnellement possible fidèle à la «vérité». --Claude Michel Cluny, ©Lire--
Poèmes majeurs
de Georg Trakl, Adrien Finck Chroniques et points de vue SDM L'édition bilingue comporte le texte de Poésies, un recueil de 1913, le recueil central de l'oeuvre trakléenne Sébastien en rêve (1915), ainsi que les derniers poèmes de l'auteur parus en 1914-1915 dans la revue Der Brenner. L'ensemble constitue l'oeuvre de la maturité poétique de Trakl. Introduction, p. 5-38. Douze pages de notes. -- Services Documentaires Multimédia
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